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"La 2cv est une philosophie de vie
partagée par des passionnés dans le monde. " - G. M.

Ma 2CV AZL est née fin 1959 (salon 1960)
à l'usine Citroën de Levallois-Perret.
Après quelques années passées à Paris,
elle rejoint l'Aveyron où elle vit

depuis plus d'un demi-siècle...

2CV Citroën confirmée
2CV AZL 1959 (salon 1960)

capote longue
par Citroën Héritage

en 2015.

(Conservatoire Citroën).

Après la fin de la guerre, le rythme s'accélère. Le motoriste maison, Walter Becchia, termine la mise au point de son nouveau moteur deux cylindres à plat de 375 cm³ pourvu d'un refroidissement par air et non plus par eau.

Ce moteur développe 9 ch SAE et s'accompagne d'une boîte de vitesses à trois rapports plus une surmultipliée. Ce véhicule dispose à présent d'une suspension à ressorts hélicoïdaux avec amortisseurs à friction et batteurs d'inertie qui lui procure sa fabuleuse tenue de route. (Une invention de Léon Renault qui n'a aucun lien avec Louis Renault).

Quelques années plus tard, le 7 octobre 1948, au salon de l'automobile de Paris, Citroën présente au public la 2CV type A. Mais c'est en 1949, juste avant l'ouverture du salon suivant, qu'elle sera validée par le service des Mines.

La Citroën 2cv "Type A" est née.

Le 11 juillet 1949, la production à grande échelle est lancée. Les premiers clients, triés sur le volet, peuvent la commander... et prendre leur mal en patience du fait d'une demande importante qui fait allonger les délais à parfois plus de 5 ans (à cette époque, la 2cv se vend souvent plus chère en occasion récente  que neuve)...
De 876 unités produites en 1949, et déjà 6200 en 1950, la production va croître lentement. Au total, le modèle "A" sera fabriqué à 125.573 exemplaires entre 1948 et 1959. La production cumulée de tous modèles de 2cv atteindra 232.551 unités en 1961.

Suite aux difficultés financières de la société Citroën (premier constructeur national et deuxième mondial à l'époque), Michelin, fabricant français de pneumatiques et principal créancier de l'entreprise, épure les comptes et prend,en 1934, le contrôle de Citroën. En 1935, il nomme
à la tête de Citroën son homme de confiance :
Pierre-Jules Boulanger. Jules Boulanger veut concevoir
une voiture moins élitiste que la Traction. Il veut créer une automobile destinée aux classes sociales à faibles revenus.

Après une enquête ciblée,  il établira le cahier des charges de cette future automobile : la TPV (toute petite voiture).

"La TPV devra offrir quatre places assises, être capable de transporter cinquante kilo de bagages, tout cela avec un moteur de deux chevaux fiscaux et une boîte à trois vitesses entraînant les roues avants à une vitesse de pointe de 60 km/h. Cette voiture, à l'entretien aisé, aura droit à une suspension permettant de traverser un champ labouré avec un panier d'œufs sans en casser un seul, et ne consommera que 3 litres aux 100 kilomètres".

Des prototypes sont construits. La seconde guerre mondiale interrompt les essais et le développement de la TPV...